rumeurs du jour 4

Citation :

Le pape a relevé que les musulmans "sont attachés avec beaucoup de sérieux à leurs convictions et leurs rites religieux", et que les catholiques doivent savoir manifester leurs croyances avec la même conviction.

on dirait un concours...

Oui, un concours de régression et d'obscurantisme...

bonne nuit soyette, compagnonne de tardivité !
et bonne nuit aux autres qui dorment déjà !

see you tomorrow

énaurmeuh bobo tête.

à part ça rien de bien neuf. j'ai croisé un héron, il fait gris, ai rempli un chariot de courses à Cora, le doyen des poilus est mort hier, il avait le sens des dates, il était né un 25 décembre. Demain j'ai envie d'aller voir "prête-moi ta main", ce soir, j'ai le frère, lui fais un poulet. Les feuilles sont encore sur les arbres, j'ai rentré mes plantes, les cabanes et les lumières de Noël sont déjà en place en ville, une tonne de ménage à faire quand la migraine sera endormie par les cachets, sara a eu 18 en anglais et 1 en physique, on a récupéré l'affiche géante où elle est, corine de téléphone a vraiment pris le même coup de vieux que moi, à peine moins, elle danse comme je dansais à 16 ans, en fait on aurait pu être copines, hop je l'invite à mon repas sous les arbres, j'y ajoute abd el malik.

Hello, amis de la cabana !!! Hello, tite Lyre !

Fait pas trop affreux, pas trop mal dans le dos, pas de migraine, mon planning prévoit que je n'attaque les CF des 3è que demain... De quoi me plaindrais-je ?


Le balcon est charmant, je n'ai à passer que l'aspi, je sens que je vais me plonger dans Les Bienveillantes, après avoir promené mon-Doudou-d'amour-chéri-que-j'aime sur la digue et empli mes yeux de l'infini de la mer.

Bonne journée.

Fais moche de chez moche un vrai temps de toussaint ben oui ben aujourd'hui la flotte la grisaille ben ça ne m'arrange pas vraiment mais bon ça señor météo il s'en fout ... les deux nains en sortie Wendy qui passe une aprem pyjama en patrouille au programme films d'"Amour" et ships c'est bien une idée de filles ça !!! David que j'ai cueilli vers 10 heures avec six autres chefs d'unité transfert de local pfffffffff j'ai passé ma matinée à tourner en rond ! Enfin voilà ai posé les fesses jusqu'à 14 heures ai pris un bon petit déjeuner.
Hier matin un peu sonnée la maman de Marcia,c'est fou je me souviens très bien d'elle je l'avais raccompagnée après la réunion classes de montagne oui nous avions pile poil le même âge enfin bon elle sortait d'un cancer du sein youpie et puis là la tête je trouve ça toujours très injuste je sais ça sert à rien de le dire mais je ne peux m'en empêcher.
Sinon ben la vie va quoi une dispute entre David et sa Wendy ils ont rompu puis repris le lendemain je sais que l'année prochaine elle veut partir à Bruxelles pour ses études d'interprétariat ... elle aime venir à la maison la dernière fois elle a amené son scrabble et nous avons joué à quatre,elle aime le mouvement,la "vie" ici elle vit seule avec sa mam qui fait des pauses un boulot d'infirmière oui de l'animation ça ne manque jamais en fait ici !
Miguel et Thomas ont fait un stage de basket à la toussaint allez hop ils ont adoré !Le dernier jour je retrouve Thomas un pansement sur le front didju !!! foncé dans une barre de fer en voulant rattraper le ballon grrrrrrrr du coup un héro se sont fait tellement d'amis qu'ils pleuraient voulaient pas les quitter donc ben les ai inscrits au club oui tous les vendredis.Non mais sont doués mes nains si faut voir comme ils dribblent !
Ah j'ai vu un père Noël qui pendouillait à une fenêtre mon Dieu déjà !!!
Et puis grosse frayeur cette semaine des grues des tronçonneuses encore là dans le sous bois toute une journée des arbres qui tombaient découpés encore vivants en bois de chauffage ces sapins que j'aimais tant punaise plus vieux que moi.Ils ont encore tourné autour du saule j'ai eu chaud !Il en reste quatre majestueux là juste devant mon living sauvés à mon avis car trop périlleux de les faire basculer.

Oui il pleuviotte là fait gris et j'ai retrouvé un stylo.
Bonne journée cabaneux et cabaneuses.

Le ciel uniformément gris de ce matin a fait place à des nuages blancs laissant apercevoir des taches bleues par lesquelles s'infiltre le soleil pas bien chaud mais présent quand même.

Tête un peu lourde. Un peu de chipotage pour installer à mon goût les chaines télés sur le magnétoscope accompagnant ma petite télé.

Suis occupé à lire "Vétité et illusions de la parapsychologie" de l'illusionniste Ranky. Un bouquin de 1996 mais qui n'a rien perdu de sa valeur. Ce n'est pas le premier du genre que je lis. Ca me paraît une bonne étude, sérieuse, sans parti-pris.

La douleur à mon épaule droite me handicape lentement mais sûrement toujours davantage, je vais consulter un orthpédiste ce mercredi. D'autres avant lui n'ont rien pu faire d'efficace, on verra.

Dimanche, ma fille et mes petites filles viennent déjeuner et passer l'après-midi, ça mettra de la vie dans l'appartement. Depuis que ma fille est en incapacité de travail, elles (les petites) sont moins souvent ici.

J'ai un peu délaissé le vélo d'appartement, il faut que je m'y remette.

Bon après-midi à vous toutes et tous

Heureuse de lire Luz, qui me manquait. !

Jacques, je crois que mon dos me fait mal, parce que j'étais trop crevée pour me contraindre à mes 240 mvts et au mini-stepper.
Moi aussi, je dois m'y remettre...

un petit passage entres mes devoirs ...

hier des copines à la maison ... soirée crepes ... l'occasion de se retrouver un peu ... très sympa ...


puis depuis ce matin je bosse ... pleins de choses à faire puis comme je pars mardi toute la journée à Nice faut pas que je prenne de retard ...

semaine très chargée ...

lundi controle d'eco ...puis j'ai mon premier examen en sport ... ca va etre la cata ...

mardi depart pour nice ... je trepigne d'impatience lol

puis le restant de la semaine controles controles et controles
vive les fins de trimestre pouarf

bon je retourne à mes devoirs ...

BONNE JOURNEE A TOUS

gros bisous

contente de te lire ici luzinette !
et pour les nains tu vas voir, ce sera Tony Parker 2 et Tony Parker 2 bis

ici fait tout gris, j'aime pas le gris. je préfère le froid avec du soleil. levée tard, mal un peu partout à cause de l'évaluation de badminton et la danse.
ai été voir un magasin de jouet avec la fréfot pour qu'il ait des idées, des envies. et puis ensuite librairie. 3 livres achetés.
hier donc badminton, suis 2è de la classe, toute contente. juste perdu contre caroline, comme dh'ab. me suis fait un peu mal mais c'était un match... intense. elle était essoufflée, moi aussi et on rigolait. j'aime le badminton, tiens.
la danse, houla. cours très bizarre. on s'est faites engueuler, fort. parce que soi disant on papotait et on rigolait mais on bossait pas. alors que c'est juste qu'on arrivait pas à mémoriser et à faire un des enchainements. après, ambiance morne. jcrois qu'elle nous a jamais vues comme ça, plus un bruit, plus une remarque. mais j'adoooore la choré qu'elle nous a fait faire.

et c'est le week end !!!!!!!!!!
et j'ai mon programme pour la tunisie, les dates et... le prix. ouille.

et j'ai vu les bienveillantes, j'ai failli mais pfiou. pareil pour "mangez moi", rah j'ai failli. ça fera ptet partie des demandes au papa nowel.

bonne journée, les gens.

jean-marc est passé. Mon premier patron, vrai patron, directeur de la mjc des champs-montants. Avec lui, on s'est faits canarder aux cailloux, dans notre cave qui nous servait de bureau, mordre par des chiens, insulter par de braves gens, on a ri, eu peur. J'aimais beaucoup mon boulot dans ce quartier. Bref. Il est passé pour se faire traduire son dernier coup de coeur musical... italien. Après une demi-heure laborieuse, donato a failli lui faire manger le livret du cd quand il s'est aperçu qu'à la fin... tout était en français et anglais ! bien ri. et tant pis, ça nous a donné l'occasion de parler de politique et de dieu. ça m'a permis de savoir, en le disant, que ce qui me gênait c'était qu'on nomme dieu, que c'était le restreindre déjà, le rendre bien mesquin et petit. Ce n'est pas lui qui nous aurait fait à son image mais bien l'inverse, nous qui le voulons à la nôtre, à notre portée. Pour ça que je ne peux pas croire aux religions si je peux croire en une force que beaucoup nomment dieu, dont je fais partie et qui fait partie de moi, si je peux croire en ce mouvement incessant dans lequel je ne suis rien, qui va au-delà de moi comme l'arbre au-delà de la feuille qui tombe, comme la forêt au-delà de l'arbre coupé etc. Je crois que j'ai tout chamboulé jean-marc et enchanté mon mari. Du coup, mon ancien patron est reparti avec Pessoa sous le bras. Plus "Eldorado" de Gaudé, parce que l'Italie, l'immigration, et Nancy "lignes de faille" parce que les religions.
toujours bobo tête mais contente comme à chaque fois que j'arrive à éclaircir un peu ma propre pensée et à faire lire des gens que j'aime à des gens que j'aime. Le poulet cuit, le yéti arrive, bonne soirée.

Soy a écrit:

Jacques, je crois que mon dos me fait mal, parce que j'étais trop crevée pour me contraindre à mes 240 mvts et au mini-stepper.
Moi aussi, je dois m'y remettre...

je m'y suis remis tout à l'heure ...

A toi maintenant

darlinge a écrit:

ça nous a donné l'occasion de parler de politique et de dieu. ça m'a permis de savoir, en le disant, que ce qui me gênait c'était qu'on nomme dieu, que c'était le restreindre déjà, le rendre bien mesquin et petit. Ce n'est pas lui qui nous aurait fait à son image mais bien l'inverse, nous qui le voulons à la nôtre, à notre portée. Pour ça que je ne peux pas croire aux religions si je peux croire en une force que beaucoup nomment dieu, dont je fais partie et qui fait partie de moi, si je peux croire en ce mouvement incessant dans lequel je ne suis rien, qui va au-delà de moi comme l'arbre au-delà de la feuille qui tombe, comme la forêt au-delà de l'arbre coupé etc.

J'aime beaucoup cette façon d'envisager la chose. Nous sommes là en humilité, loin de tout orgueil, de tout délire et de toute imposture ...

OK, Jacques, OK... Demain... Là, je vais dîner !

Une espèce de tempête s'est levée, en tt cas des vents violents, qui s'engouffrent dans les rues perpendiculaires à la mer... C'est hilarant d'essayer d'en sortir pour parvenir sur la digue ! Le chien y parvient très bien, moi, bcp moins !


Bon, vais manger mes sucres lents...


Bonne nuit !

Mouarf ! J'ai fait ma gym, Jacques, trop facile, même les 120 abdos... Le plus délicat en fait, c'est de respecter cette hygiène au quotidien... Qd on a pris le pli, on se sent tellement tonifié...

Parlé pas mal, déjà, dans la rue et au téléphone.
Réveillée à 6 heures par une migraine et un flux de ventre philoumenesque, pauv' tite bête...
Vais jouer sur console, lire Les Bienveillantes, chercher des renseignements précis sur ce début de conflit entre l'Allemagne nazie et l'URSS, en juin 41, trouver le nom des villes polonaises évoquées par Littell, bref, mille désirs, comme j'aime.

Bon dimanche !

Soy a écrit:

Mouarf ! J'ai fait ma gym, Jacques, trop facile, même les 120 abdos... Le plus délicat en fait, c'est de respecter cette hygiène au quotidien... Qd on a pris le pli, on se sent tellement tonifié...

Oui, ça fait du bien de s'y remettre mais il y a tellement de mauvaises raisons de ne pas s'y tenir comme il conviendrait ... Il faut pourtant refuser ces mauvaises raisons car une bonne habitude se perd plus facilement qu'une mauvaise ...

Bonne continuation à toi (et à moi aussi lol)

Bon alors coup de gueulle aujourdhui

Pourquoi est ce qu'à notre époque théoriquement la meilleure où l'on a tout ce que l'on souhaite (et même plus (d'où le probleme ?)) et où il n'y a plus d'efforts à fournir (je parle des pays ""développés"" et puis pas non plus des gens très pauvres, je parle de ceux qui ont un toit au dessus d'eux et pas dans un bidon ville non plus), il faut que nous nous pourrissions la vie ???

Ca devrai être l'époque la plus heureuse de l'humanité mais en fait non, on en se parle plus, on se créer des montagnes pour rien, on masque nos sentiments de peur de montrer qui nous sommes.

On n'ose plus pleurer
On n'ose plus dire je t'aime
On n'ose plus faire des compliments

On a peur des conséquences
On a peur d'être heureux
On a peur de vivre notre vie.

Hier soir fête des 20ans de mon "meilleurs ami" (chais pas trop mais bon), un de ses cousines a fait pareil que la derniere fois, elle a bu à outrance, à pleuré de chagrin (désespoir ?) amoureux, la mère de mon pote a elle aussi pleurée, un "coup de blues" m'a-t-elle dit.
C'est qd meme con.

On est peut être trop égoïste pour faire des efforts, écouter les gens, c'est peut être pour ça que l'on ne dit plus rien non plus, parce que l'on pense que l'on ne sera pas écouté "comme il le faudrai"... nan je vais peut etre un peu loin là.

Toujours est-il qu'il y a une fille qui me plait mais je n'ose pas lui dire ce que je pense d'elle, parce que je m'attend trop à une fermeture de nos relations, assez proches pour le moment (-peut etre trop même, l'amitié n'est pas la solution pour moi), je sais que l'on est tous dans le même cas de temps en temps, pour des sujets divers, et je ne trouve pas normal de se pourrir la vie pour rien.

Chais pas si vous avez lu mais bon j'aimerai bien avoir quelques points de vues sur la question, je ne pense pas être le seul à penser comme cela, mais il y a sans doute des avis plus positifs

(ah oui je précise: je vais bien globalement hein, suis pas en pleine déprime )

Et pis c'est quand même bizarre, jamais la communication n'a été si facile que now. Mais on ne parle pas. Comment on résoud les problèmes des couples comme ça ?
Y'a qu'à voir le nombre de divorce en hausse, et le nombre de célibataires en France qui monte en flèche (--> d'où crise du logement ?)

Païkan a écrit:

On n'ose plus pleurer
On n'ose plus dire je t'aime
On n'ose plus faire des compliments

On a peur des conséquences
On a peur d'être heureux
On a peur de vivre notre vie.

Pas d'acc, là, P.A. Pas du tout, même.

Pour tes amours débutantes, p-ê, que te conseiller ? J'ai tjrs été une diseuse, question de caractère.
Alors : "Fonce ! "

Soy a écrit:

Pas d'acc, là, P.A. Pas du tout, même.

Tu développes ? (stp)

Ben je pleure, je dis je t'aime, je fais des compliments, j'ai pas peur d'être heureuse, etc.

Je crois que c'est l'exemple frappant d'hier soir qui me perturbe. Mais tout de même, je vois que les gens autour de mois cachent tout et de temps en temps on voit qqn qui pleure, d'ailleurs pourquoi ce forum ? On est obligé de nous confier sur internet, alors que peut-etre avec des rapports plus poussés avec notre entourage direct (qui d'ailleurs devient de plus en plus internet finalement), on communique bien mais ça devient de plus en plus difficile.


Et pis d'ailleurs, pourquoi y'a de plus en plus de psy ?? C'est bien une preuve du manque de communication de ce monde.


Content que tu ne voies pas les choses come ça en tout cas Soy, vraiment. J'aimerai bien être comme toi mais j'ai un blocage.

Je vais essayer de répondre à une ou l’autre de tes questions, Païkan

Ta copine qui se saoûle et pleure de chagrin. Un chagrin d’amour, ça fait pleurer les femmes mais aussi les hommes, rien de nouveau à cela, un amour déçu ou trompé est une épreuve très dure à vivre.

Certains ont la boisson triste, d’autres l’ont joyeuse et d’autres encore l’ont violente. Disons que l’alcool accentue les traits de caractère ou l’humeur du moment et fait tomber les masques.

Il m’est arrivé de pleurer, même si on m’a enseigné qu’un homme ne pleure pas. Il m’arrive aussi à l’occasion de pleurer de rire, notamment avec la deuxième de mes petites-filles. Souvent, il arrive aussi que l’émotion, triste ou joyeuse me donne les larmes aux yeux, ce n’est pas pleurer à chaudes larmes mais elles sont bien là et je dois les essuyer.

Je ne suis pas de ceux qui envoient des « Je t’aime » à tour de bras. Avant de me prononcer, je veux d’abord mieux connaître la personne. De toute manière, selon moi, pour dire « Je t’aime », il faut qu’il y ait réellement amour, sinon c’est « Je t’aime bien » ou « Je t’aime beaucoup » ou d’autres formes telle que « J’aime te lire, j’aime t’entendre, te parler … »

Quant aux compliments, je n’en suis pas très avare mais je n’aime pas passer pour un vil flatteur que je ne suis pas.

En ce qui concerne le bonheur, j’ai appris à ne plus espérer le grand Bonheur, même s’il m’arrive de goûter des joies assez intenses. J’ai appris que je devais plutôt être à l’affût des petits bonheurs qui passent à ma portée. Ceux-là me sont facilement accessibles, il suffit de les voir et de les saisir. Il y a pourtant beaucoup de gens qui ne les voient pas. Il y a aussi des gens dont on dit qu’ils ont tout pour être heureux et qui ne le sont pas. Mais cela a toujours existé, ce n’est pas du tout spécifique de notre époque.

Il fut un temps où j’étais très timide, en particulier avec les filles d’abord et les femmes ensuite, avec mes supérieurs hiérarchiques aussi. Ca dépassait la simple réserve. J’ai fini par comprendre que mon attitude était ridicule. Si tu aimes réellement une fille, je dirai comme Soy : « Fonce ». Si elle t’aime aussi, tu le sauras et elle sera contente que tu le lui aies dit. Si elle ne t’aime pas, qu’elle t’aime simplement « bien ou beaucoup », au moins tu sauras à quoi t’en tenir. Pour moi, le pire est l’incertitude.
Il te restera tout de même à assumer la suite, personne ne saura le faire pour toi.

Je ne sais pas si notre époque est la meilleure, je dirai qu’elle est différente de celle de ma jeunesse et de celle de la jeunesse de mes parents et grands-parents. Chaque époque a connu ses gens heureux et ses malheureux. Confort matériel, sécurité sociale, … ne riment pas à priori avec bonheur. Encore une fois, il faut savoir apprécier ce qu’on a et ne pas pleurer sur ce qu’on n’a pas mais que le voisin possède. Lorsque j’étais enfant, mes parents n’étaient pas riches du tout et j’avais très peu de jouets. Mon vélo était hérité de mon grand-père et certains en possédaient de flambants neufs à plusieurs vitesses, avec rétroviseurs et tout le bataclan. J’aurais bien sûr été content d’avoir, moi aussi, un beau vélo mais je me suis très bien amusé avec mon vieux clou, comme nous disions. J’avais par contre beaucoup d’imagination et n’étais absolument pas malheureux.

Je ferai allusion à une pub pour le lotto : ceux qui gagnent au lotto ont tous joué. De même, pour la plupart, sont heureux ceux qui ont décidé de l’être et travaillent à leur bonheur sans attendre que d’autres le leur donnent (l’Etat Providence, par exemple).

Quant à la presque prolifération de psy en tout genre, c’est une marque spécifique de notre époque en crise. Auparavant il y avait les prêtres et les certitudes de la religion. Il y a de moins en moins de prêtres et les certitudes de la religion ont tendance à régresser quoique elles ont l’air de vouloir repartir. La plupart des gens ont besoin de certitudes et beaucoup n’en trouvent pas qui leur conviennent ou qu’ils soient capables d’assumer, d’où la crise qu’ils vivent.

Voilà le post le plus long que j’aie jamais écrit sur un forum LOL, j’espère qu’il aura répondu en partie à tes interrogations.

J’avais tapé tout un truc, pendant 10 bonnes minutes. Tout effacé involontairement, beaucoup gueulé, fort. M’apprendra à me servir du bloc-notes. Merde.
Bon donc. Païkan… on va essayer d’en retrouver un peu :

Je vais te filer un conseil, toujours penser l’inverse de ce que tu crois dur comme fer. T’efforcer à cette gymnastique. Par exemple les psys. La prolifération des psys (ça reste à démontrer, j’attends des chiffres) seraient pour toi la preuve d’un manque de communication. Hem. Et si tu te disais qu’enfin, à travers eux, on reconnaît et promeut le pouvoir salvateur de la parole, au contraire ? Tu ne te confies pas à un psy comme à un ami ou à un parent. Tu lui demandes de l’aide. Tu n’as pas peur de le charger, de l’encombrer. un bon psy est immunisé. Te fais-tu soigner une rage de dents par ton meilleur ami ? Pourquoi voudrais-tu qu’il en soit autrement pour ton âme ? Je ne parle pas à un psy comme je parle à flo, je ne parle pas à flo comme à manue, je ne parle pas à manue comme à donato, je ne parle pas à donato comme ici, je ne parle pas ici comme à thierry, je ne parle pas à thierry comme je parle à Sara, je ne suis pas une, je suis multiple. Mais je parle. Et je ris, et je pleure, tout le temps, très extrême. Je leurs dis que je les aime. Je fais des compliments, je fais des critiques c’est autrement plus risqué. Et je dois être entourée de dingues, parce que je ne suis pas la seule à pleurer, parler même si je suis hypertrophiée de la chose. Mais du coup, encouragé certainement, mon entourage se confie beaucoup. Communique. Souvent, quand on se plaint d’un manque de communication c’est qu’il passe au moins par soi quand il n’en découle pas directement. Alors toi, tu communiques comment ?

D’ailleurs, il serait certainement intéressant que tu te prêtes à un exercice :

On n'ose plus pleurer
On n'ose plus dire je t'aime
On n'ose plus faire des compliments

On a peur des conséquences
On a peur d'être heureux
On a peur de vivre notre vie.

Dans ton texte, remplace donc tous ces ON. Demande-toi qui ils sont. Utilise des pronoms, des noms communs ou propres mais efforce-toi de remplacer les ON par ce qui te semble le plus juste et qui te vient le plus spontanément si tu penses à illustrer chacune de ses phrases par des exemples qui te sont proches.

Il y a autre chose d’intéressant dans ce que tu écris. Tu dis « ah oui je précise: je vais bien globalement hein, suis pas en pleine déprime » en PS, tu emploies aussi l’expression « comme il faudrait » un peu plus haut. Il ne faut pas être déprimé ? Tu n’as pas tort, il ne fait pas bon l’être, c’est très encombrant de promener une déprime, toujours la sensation d’être un éléphant dans un magasin de porcelaines, d’avancer tout nu chez les habillés d’or. Mais peut-être que cette simple phrase que tu opposes d’avance à tout mouvement de recul qu’on pourrait avoir est à creuser. ON ne se permet pas d’être déprimé. Ni manifestement de dire JE T’AIME . Le permets-tu, toi ?

La peur…. Oui tu as raison, on vit dans un monde putainement frileux et craintif. Mais tu as une des réponses à cette trouille. On a. On possède. On croit que posséder c’est être heureux. A partir de là, perdre serait le malheur, serait le désastre, d’où cette peur d’être dépossédé. De sa parole aussi ? Pourtant la seule solution c’est agir et agir c’est perdre, c’est renoncer. Quand tu fais une chose, tu renonces à une autre. Tu comprends ? On n’a surtout pas peur d’être heureux, on croit qu’on peut l’être tout le temps, on le revendique. C’est idiot. La souffrance et la perte font partie de la vie, elles constituent même la toile de fond, c’est normal et atroce, c’est le mouvement déchirant. Dans ce sens, oui, on a peur. Peur de souffrir. Alors il faut se coucher et attendre que vie se passe. C’est pas très clair, j’en ai conscience mais en même temps, je résous des équations de sara, alors hein…

Maintenant, la cabane. La cabane est définitivement un journal croisé. On ne confie pas la même chose à son journal qu’à ses proches et pourquoi ? Parce qu’on y laisse de l’intime. Et l’intime, dans le monde « normal », le monde tangible, ne s’étale pas à tort et à travers. Quand je veux me montrer nue, je ne le fais pas dans la rue ou je suis folle. Je me montre nue à des moments choisis, avec en face quelqu’un que j’espère prédisposé à me voir ainsi. Pareil quand je veux me confier. Ici, dans la cabane, comme dans un journal, il n’y a pas de temps. Donc pas de moment à attendre. L’urgence est toujours satisfaite, on peut déposer son fardeau de mots comme bon nous semble.
Par ailleurs, on peut rêver de trouver un écho, mieux : on se trouve dans l’autre qui écrit, qui nous évite parfois d’avoir à nous exprimer, parce qu’il l’a déjà fait. On attend de l’assentiment, on attend d’être entendu, ou d’en avoir l’illusion mais, avant tout, d’être délesté. L’autre est soi, indistinct et polymorphe, semi-virtuel. D’ailleurs, c’est marrant de voir comme ta plume subit les conséquences d’une rencontre en vrai. Comme après avoir rencontré les gens, avoir vu leur visage, leur mouvement réel, leur avoir donné les tiens, tu n’écris plus pareil, dans le fond ou/et dans la forme. Pour moi ça ne dure pas mais j’ai eu l’exemple au moins d’une personne pour qui ça a duré, on était rentrés dans la convention sociale, le jeu du miroir ne fonctionnait plus, pour se confier très librement, comme avant, pour se montrer nu, il fallait casser l’image, être fou. C’est un peu touffus tout ça, hein ? J’en suis désolée.

Une fille te plaît et tu ne le lui dis pas et tu es prêt à remettre le monde en ordre au nom de ce manque d’audace. L’amitié que tu as pour elle ou elle pour toi ne te convient pas, alors… alors qu’auras-tu à PERDRE en parlant ? Que possèdes-tu maintenant qui te plaise tant que tu ne veuilles PRENDRE LE RISQUE d’y renoncer si elle venait à ne pas partager tes sentiments ? Agir ou dormir, c’est l’alternative. tu ne crois pas ?

darlinge a écrit:

J’avais tapé tout un truc, pendant 10 bonnes minutes. Tout effacé involontairement, beaucoup gueulé, fort. M’apprendra à me servir du bloc-notes. Merde.

Quand j'ai un post dont je crois qu'il sera d'une certaine longueur ou que je crains d'être interrompu pour une raison quelconque, je le tape dans un fichier Word puis j'exécute un cop-colle ... ça m'évite de râler. Remarque qu'il m'a fallu quelques pertes pour y songer

Avant toute chose j'annonce : je suis fatigué j'ai lu vite alors je n'ai pas tout retenu, et sans doute pas tout compris dans le bon sens, donc ma réponse sera sujette à reprises.

Citation :

Encore une fois, il faut savoir apprécier ce qu’on a et ne pas pleurer sur ce qu’on n’a pas mais que le voisin possède.

Voila c'est un point que je déplore, et ça fonctionne même avec soi même; lorsque l'on perd quelque chose ou quelqu'un, on se rend compte qu'on l'avait (enfin c'est du même acabi je trouve (une idée de l'orthographe d'acabi ?)). Pour le moment je n'envie pas grand choses aux autres, matériellement tout va bien, mes amis me conviennent malgré les déceptions, coté coeur peut etre faudrai revoir deux ou trois choses mais c'est pas si grave, je me sens plutot bien, heureux ? (faut voir la déf du mot là)

Citation :

La prolifération des psys (ça reste à démontrer, j’attends des chiffres) seraient pour toi la preuve d’un manque de communication. Hem. Et si tu te disais qu’enfin, à travers eux, on reconnaît et promeut le pouvoir salvateur de la parole, au contraire ?

Idée reçu tu as raison pour les chiffres, mais je serai étonné que ce soit faux (ça reste à voir tout de même, la flemme de chercher). Parfaitement d'accord avec ce que tu dis,mais je suis étonné qu'en parlant à une foultitude d'amis, on ne dise pas au final tout ce qu'on dirai à un psy, enfin je trouve ça étonnant, mais peut être est ce normal qu'un corps 'étranger' soit nécessaire.
[[(attention hein, on peut aussi consulter un psy|qqchose| (je ne connais pas trop les diff) pour avancer, enfin ""grandir"" dans une certaine mesure, dans ce cas normal de s'addresser à un spécialiste (enfin c'est comme ça que je le vois, mais je me trompe peut etre) j'ai failli faire la démarche cette année mais j'aimerai pas le regard que mon pere me porterai en ne comprenant pas ma démarche, il penserai trop que je vais mal).]]

On n'ose plus pleurer J'ai le souvenir d'un livre dans lequel on décrit un enterrement italien (je crois) où l'on dit que la veuve pleurait sur la tombe pendant plusieurs jours pour faire son deuil, j'ai maintenant l'image d'un enterrement classique : des gens qui se retiennent de pleurer.
On n'ose plus dire je t'aime Je le voyais plus comme une image, enfin en tout cas pas le je t'Aime théâtral, mais le je t'aime de la vie de tout les jours, ça passe toujours par qqchose de très discret, trop peut etre, enfin c'est comme ça que je le perçois à travers mes amis et mes observations, c'est peut-être moi qui suis bizarre.
On n'ose plus faire des compliments Pareil ça rejoint je t'aime. Je note:

Citation :

mais je n’aime pas passer pour un vil flatteur que je ne suis pas.

<-- c'est ce que je trouve dommage.

On a peur des conséquences Et si ça faisait faux cul ? Bon là c'est pleinement rapport à moi même, pessimiste par nature. Le on ne serai pas vraiment justifié
On a peur d'être heureux J'ai vraiment l'impression que par nature on freine, on trouve toujours qqchose qui ne va pas, si on est heureux on a encore un but vous croyez ? (on avait déjà abordé le sujet par le passé)
On a peur de vivre notre vie.Bah ça rejoint le premier groupe des "on n'ose plus", vivre pleinement sans se poser de questions me semble impossible à moi, du fait du regard des autres, les conventions ne me conviennent pas.


Pardon mais je ne comprend pas ton § suivant Annie, je le relirai à tête reposée demain je pense, enfin si j'ai le temps (emplois du temps très chargé cette semaine comme la semaine passée), juste précision mon PS était juste pour que personne ne m'imagine en larmes en train d'inonder mon clavier même si mes pensées n'étaient pas QUE positives lol.


Concernant la Cabane, me demande juste comment on faisait avant, ça nous permet de mieux vivre ? Sinon oui je suis d'accord avec ce que tu dis.


Sinon pour ce qui est de perdre son message dans les méandres des circuits du pc à chaque fin de post je fais un tit ctrl+a puis ctrl+c au cas où ça ne passe pas sur le forum ou n'importe. Comme ça plus qu'un ctrl+v pour retrouver le message mais c'est vraiment parce que ma connexion a du mal souvent...ce n'est peut etre pas applicable pour les problemes que vous rencontrez. (et pis faut pas se plater entre c et v )

Vala j'espere que j'ai pas dis trop de bêtises, faudra vraiment que je vous relise demain :s déjà 25min que je susi sur ce post et demain grosse journée, j'espère que vous dormez bien vous tous

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donc, donc oui oui je sais pour le bloc-notes ou word, j'ai déjà moi-même donné le conseil souvent. Je sais aussi pour ctrl+a, ctrl+c ; pareil. Hier j'ai juste eu une faiblesse dans l'auriculaire gauche qui m'a fait lâcher le ctrl trop vite. j'ai donc eu un "c" qui a remplacé tout mon post. j'aurais dû m'en tenir là.

le mal de tête s'estompe. je vais manger. Bonne journée.

darlinge a écrit:

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donc, donc oui oui je sais pour le bloc-notes ou word, j'ai déjà moi-même donné le conseil souvent. Je sais aussi pour ctrl+a, ctrl+c ; pareil. Hier j'ai juste eu une faiblesse dans l'auriculaire gauche qui m'a fait lâcher le ctrl trop vite. j'ai donc eu un "c" qui a remplacé tout mon post. j'aurais dû m'en tenir là.

le mal de tête s'estompe. je vais manger. Bonne journée.

Erf ce n'est pas de chance ça...
Un petit ctrl+z (équivalent à "retour") auurai peut-être suffit à remettre ton texte préalablement surligné... (enfin je viens de tester chez moi ça fonctionne bien)

oh crotte de bique, j'y ai même pas pensé au ctrl+z, c'est un truc que je fais jamais au clavier.... donc pas un raccourci que j'ai mémorisé. A retenir. merci. bon allez je vais bosser.

Je connaissais le "undo" ou "retour" en word mais pas le raccourci ctrl-z.

Pas de "retour" apparent sur le forum mais le ctrl-z fonctionne effectivement comme en word

Merci pour l'info

PS : mais ça ne marche pas lorsque je perds un texte en étant en prévisualisation du message